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Un autel bouddhiste tibétain


On peut se poser la question de savoir pourquoi créer un autel bouddhiste chez soi.

La majorité des bouddhistes ayant pris refuge et ayant une pratique régulière ont un autel bouddhiste chez eux, mais pourquoi ? La réponse semble évidente : pour pratiquer. Encore faut-il que cette pratique soit juste. Il convient peut être en préambule de préciser qu'un autel bouddhiste n'est pas un lieu où l'on viendrait vénérer un dieu ou une divinité quelconque car le bouddhisme explique bien que les « divinités » tels que les yidams n'ont pas de réalité propre, ce qui signifie qu'elles n'existent qu'en nous même. La pratique tantrique bouddhique tibétaine diffère en cela complètement de la pratique tantrique hindouiste. Quand au Bouddha placé sur l'autel ce n'est pas lui physiquement qui est vénéré mais ce qu'il représente, à savoir la partie de nous qui est « éveillée ». On ne se prosterne donc et on ne « vénère » que les parties positives de nous même et non pas un être tiers qui serait perçu comme supérieur à nous même, comme c'est le cas dans les autres religions en général...

Ce préambule me semble important si l'on souhaite éviter d'entrer dans une pratique erronée du bouddhisme tibétain. Comme toujours dans le bouddhisme tibétain, ce qui est essentiel c'est d'avoir pleinement conscience de la signification de ce que l'on fait... Rien n'est fait ni dit au hasard et comme le précise la loi du karma tout acte ou toute pensée produit déjà un effet. Se prosterner par exemple devant une statuette de Tchenrézi (un des yidams les plus populaires au Tibet dont la mantra Om Mani Padme Hum est connu de tous) en pensant que l'on se prosterne devant une déité extérieur à nous même, déité qui existerait quelque part d'autre qu'en nous même, ne serait qu'une pratique fausse du bouddhisme tibétain. C'est bien la raison pour laquelle la pratique d'un tantra (une pratique avec un yidam) nécessite impérativement d'avoir reçu au minimum la transmission ou au moins un commentaire oral de cette pratique par un Lama. On insiste parfois sur l'impératif que la transmission soit orale. Ce n'est pas pour que les gens aillent voir les lamas (ils n'ont pas besoin de ça), mais parce que même le meilleur des livres ne peut nous permettre une compréhension juste, de par nos nombreux voiles. Si vous voulez vous en convaincre par vous même (ce que le bouddha nous demande de faire), essayez par exemple d'étudier sérieusement l'excellent livre de Bokar RIMPOTCHE nommé Tchenrézi aux éditions claires lumières qui est un commentaire de la pratique de Tchenrézi. Ensuite, allez suivre une transmission orale de cette même pratique, vous serez sidéré par l'écart entre ce que vous aviez compris et ce qui est à comprendre. Relisez alors le livre de Bokar RIMPOTCHE qui vous apparaîtra cette fois dans le même sens réel de la tradition et non dans le sens que VOUS lui aviez donné de par VOS voiles et vos filtres... Bien entendu si vous avez déjà reçu la transmission de la pratique de Tchenrézi, essayez avec un autre yidam (Tara par exemple). On ne peut donc pas se passer de la transmission directe faite de façon orale par un maître du Dharma (un lama). Les livres ne sont qu'un outil complémentaire mis à notre disposition pour évoluer vers l'éveil .

Afin d'atteindre l'Eveil, il est nécessaire de rassembler 2 accumulations qui sont :

-la sagesse

-le mérite


C'est pour cette raison que le bouddhiste pratique autant qu'il le peut...


Un autel bouddhiste est composé de 8 offrandes qui sont :


-l'eau pour se désaltérer

-l'eau lustrale

-les fleurs

-l'encens

-la lumière

-l'eau parfumée

-la nourriture

-la musique


Ces offrandes sont offertes dans 7 bols (la lumière étant généralement une lampe à beurre ou à huile, ou bien une veilleuse électrique).Chaque offrande à une correspondance symbolique. La première offrande a pour finalité d'apaiser la soif produite par les passions. La seconde offrande à pour but de purifier nos voiles. La troisième offrande à pour but « d'ouvrir en notre esprit le lotus de la félicité vide » selon Tcheuky Sengué dans son merveilleux ouvrage « un autel bouddhiste selon la tradition tibétaine » aux éditions claire lumière avec une préface de Bokar RIMPOTCHE. La quatrième offrande de l'encens nous rappelle au développement du non attachement. L'offrande de la lumière symbolise la connaissance. L'offrande de l'eau parfumée nous conduit vers la vacuité et la compassion. L'offrande de la nourriture à de nombreuses significations, cette nourriture permet de vivre et donc d'atteindre l'Eveil. Enfin, la dernière offrande de la musique sert à honorer.


Comment construire un autel bouddhiste tibétain chez soi ?


Construire un autel bouddhiste chez soi est une chose simple. Il vous faudra simplement au minimum :


-un lieu calme

-une étagère ou un bureau ou une table

-un morceau de tissus rouge

-7 bols (ou 7 bols petits et 7 bols plus grands suivant la façon de procéder)

-du riz rond

-de l'eau

-une représentation du bouddha (statue de préférence) ou d'un yidam ou d'un être éveillé

-une bougie ou une veilleuse ou une lampe a beurre ou à huile

-des fleurs réelles ou artificielles

-de l'encens

-un coquillage ou un petit instrument de musique

-des noix ou un autre aliment quelconque (petit gâteau sec)


Où placer son autel bouddhiste chez soi ?


Pour commencer à créer votre autel bouddhiste tibétain, vous allez devoir choisir l'endroit où vous allez le placer. L'idéal est d'avoir une pièce dédiée ou au moins une pièce que l'on peut partager en 2 avec un rideau ou avec des paravents. Ce lieu doit autant que possible être un lieu dédié pour maintenir cet état particulier séparant le monde profane et l'endroit où l'on va méditer. Comme dans un temple bouddhiste, il conviendra d'y avoir toujours une attitude la plus digne possible et la plus respectueuse (on y retire ses chaussures pour y rentrer par exemple). Bien entendu cette pièce doit être maintenue propre... L'idée directrice qui doit vous animer doit toujours être de faire comme si vous alliez y inviter un être extrêmement important et pour lequel vous avez la plus grande estime, et que tout doit donc y être le plus parfait possible (un peu comme pour un rendez-vous galant).

Ne vous gênez donc pas pour décorer agréablement votre pièce avec notament des tangkas et des photos d' êtres éveillés (ici l'arbre du refuge, SS le Dalaï Lama, SS le Karmapa, un des 4 rois,Dordje Tchang, Mahakala Bernakchen, Mahakala Panjaranatha)...




quelques coussins de méditation






L'autel bouddhiste en tant que tel


Une fois le lieu trouvé (ce qui n'est pas forcément toujours le plus simple à faire), il convient de réfléchir au meuble qui servira d'autel à proprement parler. On peut utiliser une étagère, un bureau,une table, etc... En ce qui me concerne, j'ai utilisé un bureau sur lequel j'ai mis une planche avec des pieds pour rehausser le tout. Il convient en effet que les représentations du bouddha ou autres yidams se trouvent au minimum au dessus de votre hanche. En effet, la tradition tibétaine explique que l'on a coutume de placer en hauteur ce que l'on respecte. De même, on ne doit pas tourner ses pieds vers ces représentations non plus, ce qui exclu de placer cet autel au pied de son lit... On peut placer sur le meuble un morceau de tissus rouge qui recouvre entièrement le tout (on trouvera ce que l'on cherche chez tous les marchands de tissus). On peut également recouvrir ce tissus avec une vitre taillée aux dimensions du meuble pour n'avoir qu'un coup d' éponge à passer pour le nettoyage. On peut également créer comme je l'ai fait une partie plus haute dans le fond du meuble pour que les statuettes se trouvent légèrement surélevées par rapport à l'autel (car sinon lorsque l'on médite devant son autel, les offrandes masquent les représentations).






Les représentation ou la représentation de l'esprit éveillé


Au choix et selon les possibilités financières de chacun, on choisit sa ou ses représentations.

On peut choisir 2 formes de supports différents :

-Les photos ou représentations picturales (poster, tangka, etc..). Elles doivent représenter bouddha ou un yidam (Tchenrézi, Tara, etc...) ou un être éveillé (Dalaï lama, Karmapa par exemple). Il faut que cette représentation soit chargée, ce qui se fait en inscrivant au dos de la représentation, en tibétain la syllabe OM au niveau du front, la syllabe AH au niveau de la gorge et la syllabe HOUNG au niveau du coeur. On peut bien entendu demander à un lama de le faire. Vous vous demandez peut être pourquoi en tibétain ? Et bien simplement parce que le tibétain est une langue qui a été spécialement conçue pour véhiculer le Dharma et qu'à ce titre, elle bénéficie d'une bénédiction qui lui est singulière.

-Les statuettes représentant un bouddha ou un yidam. On a pour habitude de placer les statuettes pour lesquelles on fait la pratique. Sur la photo représentant mon autel, vous verrez les statuettes du Bouddha Shakyamuni (au centre), du Bouddha de la médecine (Sangyé Menla) (à sa droite), de Tchenrézi( à l'extrême gauche) et de Tara verte (à gauche). Toutes ces statuettes ont été spécialement chargée à cette intention par des lamas de ma lignée. En effet, il convient autant que possible de faire charger ces statuettes par des lamas en leur expliquant ce à quoi les dites statuettes vont être destinées. Elles sont chargées avec divers ingrédients. Citons du riz de Shamarpa, du riz et une pilule de Karmapa, du riz de Mipham Rinpoché, du riz de Sakya Trichen Rinpoche, des pierres précieuses, du sel de Guendune Rinpoche, des mendroups, diverses substances des lieux saints. C'est pour cette raison qu'il convient de donner une offrande au lama car outre le temps conséquent qui est passé pour charger chaque statuette, les ingrédients coûtent cher.

Les statuettes de bouddha doivent impérativement être en bon état et ne pas avoir par exemple un élément de cassé (un bras, un nez,etc..) ou être penché car on doit pouvoir s'inspirer de ces représentations qui doivent être parfaites.

Voici une photo du Bouddha Shakyamuni qui est sur mon autel. Cette sublime statue mesure 73cm de hauteur, pèse plus de 30 kg et le bas de cette statue est en émail cloisonné, une technique spécifique très utilisée au Tibet il y a quelques années. Cette statue provient d'un monastère de Lhassa au Tibet et a été acheté à Philippe, responsable de la boutique Maa statue dont vous trouverez les coordonnées sur la page dédiée à l'arisanat tibétain.





Cette statue a été rafraichie par marie christine et michel REMY qui se trouvent près du Bost en Auvergne. Ils ont recouvert le visage d'or, ont ouvert les yeux, repeint les cheveux, etc... Ce sont eux qui se sont occupé des 1000 bouddhas du Temple du Bost. Voici le résultat de ce travail



J'ai d'autres statuettes venant du Tibet dont une statuette de Tara assise sur un chien dragon (voir photo ci dessous), mais elles sont destinées à la décoration ou à être emmenée lors de déplacement, mais pas pour rester sur un autel. De plus, le fait de n'avoir que des statuettes de même taille et de même conception évite de tomber dans les comparaisons entre les différentes représentations...



Tchenrezi et Sangye menla sur mon autel



Mahakala Bernakchen



Sa Sainteté le 16eme Karmapa



Tara verte et Bouddha




La disposition des offrandes


Il y a 2 possibilités pour disposer les offrandes. Soit on utilise 7 bols, soit on utilise 14 bols.


1er cas : 7 bols (ce qui est fait par quelques pratiquants chez eux)


Dans ce cas on dispose les 7 bols au milieu de l'autel, devant les représentations et on les remplit de la façon suivante (nous détaillerons les offrandes ensuite) :


1er bol : eau à remplir chaque matin et à vider à essuyer et à mettre à l'envers chaque soir

2eme bol: eau à remplir chaque matin et à vider à essuyer et à mettre à l'envers chaque soir

3eme bol : offrande fixe qui ne bouge pas. Le bol est rempli de riz rond et on y plante une fleur

4eme bol : offrande fixe qui ne bouge pas. Le bol est rempli de riz rond et on y plante de l'encens

entre le 4eme et le 5eme bol on met une lampe a beurre ou une veilleuse

5eme bol: eau à remplir chaque matin et à vider à essuyer et à mettre à l'envers chaque soir

6eme bol : offrande fixe qui ne bouge pas. Le bol est rempli de riz rond et de la nourriture

7eme bol : offrande fixe qui ne bouge pas. Le bol est rempli de riz rond et un coquillage


2eme cas : 2 fois7 bols (ce qui est fait dans les temples bouddhistes tibétains)



Dans ce cas on dispose les 7 premiers bols au milieu de l'autel, juste devant les représentations et on les remplit de la façon suivante:


1er bol : Le bol est rempli de riz rond et d'une carafe miniature par exemple

2eme bol : Le bol est rempli de riz rond et d'un récipient miniature avec de l'eau par exemple

3eme bol : Le bol est rempli de riz rond et de fleurs

4eme bol : Le bol est rempli de riz rond et d'encens

entre le 4eme et le 5eme bol on met une lampe a beurre ou une veilleuse

5eme bol : Le bol est rempli de riz rond et d'un mini flacon de parfum

6eme bol : Le bol est rempli de riz rond et de la nourriture ou une torma

7eme bol : Le bol est rempli de riz rond et d'un coquillage si possible une conque


Ces 7 bols ne bougeront pas, ce sont des offrandes fixes.


Les 7 autres seront disposés devant et ce sont eux qui seront remplis d'eau le matin et vidés chaque soir, essuyés et retournés. Entre le 4eme et le 5eme bol on place une lampe a beurre ou une veilleuse.


Les offrandes en détail


Pour simplifier les choses, nous prendrons ici le cas où nous avons 14 bols et que donc les 7 bols d'offrandes seront utilisés avec des représentation pour chacun d'eux. En effet, dans le cas ou nous n'utilisons que 7 bols seuls les 2ème et 3ème bols ainsi que les 5èmes et 7èmes seront utilisés avec des offrandes représentées. Les autres n'étant utilisés qu'avec de l'eau, comme les 7 autres dans le cas des 14 bols que nous choisissons ici.


La 1ére offrande : l'eau pour se désaltérer

Cette Offrande peut être représentée de la façon que vous voulez (petite carafe ou pichet miniature, petit récipient rempli d'eau, etc...). L'objet est comme toujours posé sur le riz qui doit remplir chaque bol. On ne le répétera pas mais chaque bol est remplis de riz et l'objet posé dessus ou à moitié enseveli dedans.

La 2nde offrande : l'eau lustrale

La encore un petit objet du même style que précédemment

La 3ème offrande : les fleurs

On peut soit mettre des fleurs véritables, soit, comme c'est le plus souvent le cas des fleurs artificiels que l'on trouve dans tous les magasins genre gifi ou foire fouille.

La 4ème offrande : l'encens

On ne brûlera jamais ces bâtons d'encens... On y placera de préférence un encens tibétain. On y place habituellement un fagot d'encens planté dans le riz

La 5ème offrande : la lumière

Cette offrande n'est pas dans un bol. Il s'agit soit d'une lampe à huile ou à beurre, ou d'une veilleuse. On peut utiliser une veilleuse électrique, ce qui évite de prendre le risque de voir sa maison brûlée. On redira ce qui semble aller de soi qu'on ne doit jamais laisser une bougie allumée lorsque l'on n'est pas devant son autel... C'est pour cette raison qu'une veilleuse électrique est parfaite. J'utilise une veilleuse type veilleuse d'église avec une ampoule scintillante qui imite la flamme d'une bougie. On peut se procurer ces veilleuses électriques dans les boutiques religieuses ou en période de noël.

La 6ème offrande : l'eau parfumée

On utilise en général une petite bouteille miniature de parfum.

La 7ème offrande : la nourriture

On utilise soit une torma (on peut en fabriquer une ou en commander une sur internet sur un site américain), soit des fruits (pensez à les changer régulièrement pour éviter la pourriture), soit des gâteaux secs, des noix, etc...

La 8ème offrande : la musique


On peut utiliser comme je le fais une conque tibétaine si possible dextrogyre (s'enroulant vers la droite), mais comme c'est un bel objet mais qui est assez rare et donc assez cher, un coquillage quelconque que vous choisirez le plus joli possible ou un instrument de musique miniature sera parfait.


Il est important de se rappeler que ce qui compte est le symbolisme de ces objets et de ce qu'ils représentent. L'objet en tant que tel n'a aucune importance ni aucun « effet »par lui même.

L'origine des offrandes vient du fait qu'en Inde,lorsqu'un invité de marque venait dans le palais d'un rajah, on lui proposait à boire pour se désaltérer de son voyage, puis on lui lavait les pieds. On lui présentait ensuite des fleurs de l'encens et de la lumière pour que cela lui procure de la joie et stimule son olfaction. Enfin on lui permettait de se parfumer avant d'aller se servi un bon repas ainsi que d'écouter de la musique...


Maintenant qu'on a l'autel, que fait-on ?


Et bien en premier on va retourner puis remplir chaque matin les bols destinés à recevoir l'eau. On remplit les bols de gauche à droite. On retourne de la main droite en premier le premier bol que l'on pose donc à l'endroit sur l'autel puis on le remplit environ au tiers avec la carafe tenue de la main droite. On retourne alors de la main droite le 2nd bol, on le pose à l'endroit et on prend le premier bol de la main droite dont on verse un peu d'eau dans le 2nd bol que l'on vient de retourner, puis de 2nd vers le 3éme, etc... On a alors nos 7 bols retournés et qui ont tous un fond d'eau provenant du bol qui le précède. On prend notre carafe de la main droite et on remplit alors les 7 bols complètement (mais pas à raz bord non plus), toujours de gauche à droite. On consacre ensuite les offrandes. Cela se fait simplement en trempant un bâton d'encens (ou l'annulaire de sa main droite) dans le 5ème bol correspondant à l'eau parfumé et en disant RAM YAM KAM puis 3 fois OM HA HOUNG en « aspergeant » en même temps les offrandes. RAM YAM KAM purifie et OM HA HOUNG est la consécration à proprement parler. On allume ensuite la lampe à beurre et un bâton d'encens (dans un encensoir et pas les encens d'offrande) puis on fait 3 prosternations devant l'autel. Les prosternations se font en posant les 2 mains en même temps a terre puis les 2 genoux, puis le front. On se relève ensuite et on porte les mains jointes au niveau de la tête puis de la gorge et enfin du coeur (en fait au milieu de soi). Le but des prosternations est entre autre d'abandonner la préoccupation centrée sur soi même, mais aussi de se libérer de ce que l'on appelle les 5 poisons (désir-attachement,aversion,opacité mentale, orgueil et jalousie).





Le soir, on vide les bols de droite à gauche cette fois puis on essuie chaque bol et on les retourne ensuite toujours de droite à gauche.


Et les autres objets qui peuvent être sur un autel ?


En ce qui me concerne, je préfère disposer ces objets à côté, sur des tables spécialement dédiées à cet effet. Chaque bouddhiste ajoute ensuite sur son autel ce qu'il souhaite en fonction des rituels qu'il pratique (sans que cela ne devienne non plus un amas).

On trouve donc dans mon temple :


-2 réplique de stupas (monument funéraire qui contient les reliques d'un bouddha ou d'un maître spirituel) dont une réplique du Stupa de Swayambhunath (dans la vallée de Katmandou)



-une cloche et un dordje pour des pratiques comme Tchenrézi par exemple




-un kapala (représente une calotte crânienne utilisée pour des pratiques du vajrayana)



ou un veritable kapala fait avec un crane humain




-un bol chantant tibétain



-un moulin à prière



-un recueil de textes de prières et sa table




-un damaru





-un mandala (ici le socle d'un mandala retourné pour faire la pratique de Sangyé Menla (Bouddha de la médecine))




-un tambour



vue des signes auspicieux sur la tranche du tambour



-des gyalings et des cymbales



-une paire de cymbales (dans la housse sur la photo)



-une torma universelle



-une torma (offrande de nourriture)



-un gong



-des raddongs et des signes auspicieux



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